Samedi 19 décembre : départ !!!

Samedi matin, réveil à 3h30. Après deux heures de sommeil, je crois, mais c'est pas grave, la perspective de partir au Japon ne laisse pas place à la fatigue. En plus dehors il faisait pas spécialement chaud, vers 5h du mat', donc ça aide à garder les yeux ouverts. Quelques minutes de stress, alors que le bus avait du retard, dû à la neige ou au verglas probablement... Mon avion décollait à 7h, il faut en principe être à l'aéroport deux heures avant, mais en prenant le premier bus j'arrivais déjà à 5h30 et quelque, donc j'avais un peu peur d'arriver trop tard pour l'enregistrement, ce qui aurait vraiment été trop con. Mais bon à 23h la veille je me suis souvenu qu'on pouvait s'enregistrer en ligne, que c'était ce que j'avais eu l'intention de faire depuis le début, que j'avais juste pensé à tout le reste sauf à ça, donc je me suis relevée. En fait ça permet de gagner un temps énorme. Bon je suis passée pour une ahurie totale quand j'ai tendu ma feuille d'embarquement à l'employée de l'aéroport, parce que j'ai donné mon billet imprimé (feuille pliée, pareil, je croyais juste que je l'avais mis ailleurs, celui-là), et que c'était pas ce que j'avais imprimé à la fin de l'enregistrement en ligne. Mais j'ai fini par capter, assez rapidement.

En arrivant à l'aéroport, il faut donc, première chose, aller à l'enregistrement. Ils contrôlent le poids de la valise (15 kilos et quelque, ouf, ça me laissait de la marge, le kilo supplémentaire coûtant super super cher), qu'ils gardent, ils donnent le billet d'embarquement avec le numéro de place et contrôlent aussi le passeport. (On a droit à un bagage à main qu'on garde avec soi, plus un sac à main et d'autres trucs, à voir sur le site de la compagnie aérienne.) Et mine de rien, ça prend super longtemps, sauf avec l'enregistrement en ligne, parce que c'est un comptoir spécial, à côté des autres, où c'est écrit "Drop off" je crois. Mais bon à l'aéroport de Tokyo j'ai pas vu ce comptoir spécial donc je sais pas trop. Mais sinon y avait pas de queue à celui-là donc c'est allé super vite. Une fois que je lui ai eu donné la bonne feuille. Autre avantage, on choisit sa place.
L'astuce : prendre une place le plus devant possible.
Explication : on est servi plus tôôôt !!! XD Comme ça déjà on peut choisir, parce qu'à partir d'un certain rang, on a systématiquement droit à "Il ne reste plus que ça, ça vous va ?". Bah, euh, oui... ¬_¬ En plus j'aime pas attendre, quand j'ai faim, mais bon, j'ai conscience qu'il y a beaucoup de gens que ce genre de futilités ne dérange pas. ^^' Nan mais quand même, quand ils servent la moitié de l'avion, qu'il y a des turbulences, et qu'il faut encore attendre un bon moment en plus, des fois c'est chiant. Mais tout cela n'a finalement guère d'importance, je veux bien en convenir. =)

Bon, euh... j'en étais donc à l'embarquement. Une fois sa petite valise partie se faire massacrer, une petite pensée pour qu'elle arrive entière, et on se dirige vers la porte. Là on doit passer par les contrôles, on enlève les trucs métalliques et la ceinture, et avec un peu de chance, on sonne pas, et on a pas besoin d'enlever ses chaussures. On a la joie d'admirer un employé d'aéroport scruter ses affaires, aussi, j'adore. -_- Ils demandent, avant d'ouvrir le sac, par contre. "Je peux ouvrir ?" Et là on se demande si c'est vraiment une question. Si je veux pas, ça fait quoi, je reste ici ? Ben... ouvrez-le, alors, hein. ¬_¬

Après on entre dans la zone sacrée des gens scrutés, et on attend de pouvoir monter dans l'avion. Là on a de nouveau le droit de s'acheter un truc à boire. A côté de moi, une dame s'est assise, elle était avec deux ados, il y en avait un qui arrêtait pas de râler qu'il voulait se fumer une clope, le genre racaille de la cour de récréation, et comme ils me gonflaient à moitié j'allais me lever, mais il m'a dit direct que je ne devais pas me déranger, Mademoiselle, même si j'ai dit que je pouvais leur laisser les trois places vu que j'étais toute seule et que je me foutais de là où j'étais assise, mais la maman a dit qu'ils allaient être à côté tout le voyage donc que c'était pas grave. Du coup je pouvais plus partir. Bon après les deux ados se sont assis dans l'escalier et je les ai plus trop entendus.

Au moment de monter dans l'avion, une employée appelle les gens qui sont dans la première moitié, en fonction du chiffre. Histoire que ce soit moins le bazar. Sauf qu'en général tout le monde se lève. Du coup quand elle appelle la deuxième moitié il reste trois personnes. Mais bon on part tous en même temps, t'façon, donc pas besoin de trop se dépêcher, surtout quand on a pas dormi.

J'avais choisi une place près du hublot, pour voir le décollage. =D Avec la neige, j'hésitais un peu à regarder, mais en fait un avion il semblerait que ce soit bien trop lourd pour glisser, et la piste était bien dégagée, donc j'étais scotchée à la vitre. Je suis tellement fan du décollage que j'en avais limite les larmes aux yeux... Je suis vraiment grave. Mais c'pas ma faute si j'adore. Après on a eu droit à des biscuits de Noël. Je me souviens plus trop de ce qu'on a mangé mais c'était moins bon qu'avec Austrian. Mais les uniformes des hôtesses de l'air étaient plus jolis. Et je sais pas si ça compense.

A Zurich, 5 heures d'attente. Comme l'année d'avant à Vienne. 5h à rien foutre et à errer à travers l'aéroport c'est long.

Après, enfin, ils finissent par afficher Tokyo sur les panneaux de départ des avions. Il y avait très peu de vols annulés, finalement, j'ai eu du bol ! Et même pas de retard. Enfin, il a fallu dix minutes pour dégivrer l'avion, mais bon, ça compte pas comme un retard. Il y a 12 heures de vol entre Zurich et Tokyo, donc on est pas à dix minutes près. A l'extérieur de l'avion, pendant le vol, il fait entre -50°C et -60°C, donc avec cette donnée, on s'étonne moins que la neige et son petit 0°C fasse pas peur au gros avion, en fait.

C'était joli, comme ils avaient décoré tous les magasins, à l'aéroport. Quand j'ai pris cette photo, je savais pas encore que j'allais m'en faire offrir. Deux fois. =p