Mercredi 30 décembre : Asakusa
Comme la fin du voyage s'approchait et que j'avais toujours pas trouvé de cartes postales ailleurs, il fallait que je retourne à Asakusa, seul endroit où on trouve tout ce qu'on veut pour les touristes.
La plupart des souvenirs que j'ai ramenés viennent de la boutique qu'on voit à droite sur la photo, la première. =) Et la totalité des cadeaux doit venir de cette rue, de toute façon... ^^ J'ai pas pu répondre à toutes les questions, que ce soit "en quel bois sont faites les baguettes" (mais comment je peux savoir hein ? ¬_¬) ou "ça représente quoi" (bon là c'est légitime, d'accord), mais je sais où je les ai achetés !!! =D Il faudra faire avec.
Ce jour-là j'ai goûté à plein de trucs. Dont des manju frits, je crois, plus ou moins... Une sorte de beignet avec de la pâte de haricot rouge dedans. Quand c'est chaud c'est super bon, mais après quand ça refroidit c'est moins ça. Ah je me souviens que j'avais mangé une glace, aussi, avec un parfum bizarre parce qu'ils avaient plein de parfums bizarres et que j'aime les parfums bizarres, et ils m'avaient demandé de rester dans la boutique, pour manger... Quand on prend un truc à emporter, on peut pas l'emporter plus loin que devant le stand, en fait, c'est super.
"Please do it at home"
Ces affiches, j'adore... Avec les gens qui regardent d'un air désapprobateur... Au Japon, c'est pas être réduit à ramper au sol tellement on est bourré qui pose problème, c'est le faire devant des gens... En France on a la notion de péché, la question du bien et du mal c'est un truc intérieur, la morale, tout ça. Au Japon c'est la honte. On peut faire ce qu'on veut, tant qu'on est pas vu. Il n'y a pas vraiment l'intériorisation de la mauvaise attitude. Chez nous, certes, ça disparaît un peu, on se dit rarement qu'on doit pas faire tel ou tel truc par peur de griller dans l'au-delà, n'empêche que ça vient quand même de la religion, à l'origine.